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Questions

Qu’est-ce qu’un implant dentaire ?

Un implant dentaire est une racine artificielle, sorte de vis en titane. Le titane est un élément chimique métallique. ou en zircone. La zircone est le nom commun de l’oxyde de zirconium (ZrO2)., qu’on va placer dans l’os alvéolaire. L’os alvéolaire est l’os qui entoure et maintient la dent en place. pour remplacer une ou plusieurs dents absentes.

L’implantologiste adapte la longueur, le diamètre et la forme au cas clinique grâce à un examen radiologique performant. Cette radio permet de visualiser les structures anatomiques voisines et d’éviter une intervention iatrogène. Une maladie, un état, un effet secondaire, etc. sont iatrogènes lorsqu’ils sont occasionnés par le traitement médical..

La mise en place d’un implant dentaire

La pose d’un implant nécessitait à l’origine un protocole très rigoureux. L’asepsie consiste à empêcher la contamination d’une zone ou d’une surface par des micro-organismes étrangers (bactéries, parasites…). devait être parfaite pour éviter une infection post-opératoire. Aujourd’hui les techniques ont évolué et une asepsie normale pour un milieu septique comme la bouche est suffisante.

Tout d’abord le dentiste doit accéder à l’os, en dégageant la gencive. Pour cela il pratique une incision à l’aide d’un bistouri, puis il décolle la gencive pour bien voir son champ opératoire. Aujourd’hui des scanners 3D reproduisant sur ordinateur l’anatomie précise des maxillaires permettent une chirurgie beaucoup moins invasive dans les cas courants (technique dite ‘flapless’). Pour ce faire l’implantologiste va concevoir ce que l’on appelle des guides d’imagerie implantaires.

‘implantologiste va passer plusieurs forets de diamètre croissant, pour préparer la place dans l’os. Le forage de l’os se fait à vitesse très réduite et sous irrigation, pour éviter tout échauffement de l’os, qui risquerait de provoquer une nécrose. La nécrose est la forme principale de mort d’une cellule, d’un tissu ou d’un organe lors d’accidents traumatiques, suite à certaines maladies ou lors de déficits métaboliques. Le forage se poursuit progressivement, jusqu’à un diamètre très légèrement inférieur à celui de l’implant prévu.

Un implant mesure entre trois et six millimètres de diamètre, et entre six et dix-huit millimètres de longueur. L’implant doit être stable et pénétrer dans l’os en forçant légèrement. Après la pose de l’implant va avoir lieu la phase d’ostéo-intégration. L’ostéo intégration est l’intégration de l’implant dentaire au niveau osseux.. En effet l’implant, contrairement à la dent, est totalement fixe, c’est-à-dire ankylosé. L’ankylose est une fixation et une immobilité d’une articulation. dans l’os.

La mise en charge de l’implant est généralement différée pour permettre la phase d’ostéo-intégration (plusieurs semaines à plusieurs mois). Si des forces sont exercées trop précocement sur l’implant, il risque de devenir mobile ; il se formera une liaison fibreuse entre l’implant et l’os, ce qu’on ne souhaite pas. Cependant, avec de nouveaux implants et en respectant certaines conditions, on peut mettre en charge l’implant immédiatement avec une prothèse provisoire. Cette « mise en charge immédiate » doit respecter scrupuleusement le concept de Lizarov c’est-à-dire la stabilisation primaire de l’implant par un fixateur externe qui sera réalisé par le bridge temporaire qui devra être d’une grande rigidité.

Par la suite, une couronne sera mise sur cet implant qui se comportera comme une racine artificielle.

Le réglage de l’occlusion. L’occlusion dentaire (latin : occludere = enfermer ; claudere = fermer) est la manière dont les dents supérieures (dents maxillaires) s’engrènent avec les dents inférieures (dents mandibulaires). doit se faire très précisément. En effet, lorsque le patient serre les dents, celles-ci peuvent s’enfoncer de quelques dixièmes de millimètres dans l’os grâce au desmodonte. Le desmodonte, ou ligament alvéolo-dentaire ou parodontal, est un tissu conjonctif dense entourant la racine des dents et situé entre le cément et la corticale alvéolaire interne de l’os alvéolaire., par contre l’implant reste fixe. Il doit donc être en très légère sous-occlusion, pour que toutes les forces ne reposent pas sur lui lors d’une occlusion serrée. Ceci montre les limites de l’implant dans la reconstruction d’une occlusion correcte.

Contre-indications

Les techniques implantaires ne sont pas toujours possibles.

  • Contre-indications générales relatives à la santé du patient : diabète non équilibré ; immuno-dépression ; porteur de valvulopathie ; glomerulonephrite; infarctus du myocarde récent; ostéoporose avec prise de certains traitements par voie intraveineuse de la famille des biphosphonates.
  • Contre-indications locales absolues : irradiation au niveau de la zone concernée (suite à une tumeur).
  • Contre-indications relatives : patient tabagique ; femme enceinte; prise d’anticoagulants; séropositifs.
  • Contre-indications locales relatives : le volume osseux disponible (qu’on peut parfois compenser notamment à l’aide de greffes osseuses). Certaines maladies de la gencive (lichen, leucokératose…) à traiter au préalable et toute infection dentaire à proximité.

Il est donc important de nous informer au préalable sur votre état médical.

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